Myélite transverse

La myélite transverse est une maladie inflammatoire démyélinisante rare causée par une inflammation de la moelle épinière. Elle peut être d’origine infectieuse (mycoplasme, virus d’Epstein-Barr [EBV ; mononucléose infectieuse], cytomégalovirus [CMV]…) ou auto-immune (lupus, sclérose en plaques [SEP], maladies du spectre de la neuromyélite optique [NMOSD pour Neuromyelitis Optica Spectrum Disorders] …).

Quels sont les symptômes de la myélite transverse ?

Les symptômes surviennent brutalement, en quelques heures à quelques jours, et peuvent s’aggraver rapidement. L’atteinte peut être :

  • Motrice : perte de force partielle ou complète des jambes, pouvant s’étendre aux bras et aller jusqu’à la tétraplégie (paralysie des deux bras et des deux jambes). Les patients peuvent ressentir des spasmes musculaires douloureux qui durent généralement quelques secondes et qui peuvent se répéter de façon très fréquente.
  • Sensitive : engourdissements, douleurs (fréquemment neuropathiques), troubles de la coordination.
  • Neuro-périnéale/vésico-sphinctérienne : incapacité à retenir la miction ou au contraire difficultés pour uriner, arrêt du transit intestinal (difficultés pour aller à la selle), dysfonction sexuelle.

Comment est posé le diagnostic de la myélite transverse ?

Le diagnostic repose sur l’examen clinique des symptômes et leur survenue brutale, et une imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale et médullaire. Une ponction lombaire peut aider à préciser le diagnostic, et d’autres examens (notamment des analyses sanguines) sont nécessaires pour déterminer la cause de cette myélite et essayer de déterminer si ce premier épisode restera isolé (cas des myélites infectieuses, les plus courants) ou s’il constitue la première poussée d’une pathologie neurologique ou générale plus globale, comme une maladie du spectre de la NMO.

Un traitement doit être rapidement mis en place pour limiter le risque de séquelle.